COMMENT LES CALCULS RÉNAUX SE DÉVELOPPENT
Un calcul rénal peut se former lorsque des niveaux élevés de certaines substances (calcium, oxalate, cystine ou acide urique) sont présents dans l’urine. Des calculs peuvent également se former lorsque ces substances sont à des niveaux normaux, surtout si vous ne produisez pas beaucoup d’urine (par exemple, si vous ne buvez pas assez de liquides). Les substances forment de minuscules cristaux, qui s’ancrent dans le rein et grossissent progressivement, formant un calcul rénal. Une pierre peut rester dans le rein pendant des années ou des décennies sans causer de symptômes ou de dommages au rein.
En règle générale, la pierre finira par se déplacer dans les voies urinaires ( figure 1 ) et est évacuée du corps dans l’urine. Une pierre peut causer de la douleur si elle se coince et bloque le flux d’urine. Les grosses pierres ne passent pas toujours d’elles-mêmes et nécessitent parfois une procédure peu invasive pour les retirer.
FACTEURS DE RISQUE DE CALCULS RÉNAUX
Certaines maladies, habitudes alimentaires ou médicaments peuvent augmenter votre risque de développer des calculs rénaux. ceux-ci sont répertoriés dans le tableau ( tableau 1 ). Une fois que vous avez eu un calcul rénal, vous courez un risque accru d’en avoir un autre à l’avenir. Des antécédents familiaux de calculs rénaux peuvent également augmenter votre risque.
SYMPTÔMES DE CALCULS RÉNAUX
Parfois, un calcul rénal ne provoque aucun symptôme et n’est détecté que lorsque des tests d’imagerie sont effectués pour une autre raison. Les calculs peuvent rester dans les reins pendant des années sans jamais causer de symptômes. Cependant, les calculs provoquent généralement des symptômes lorsqu’ils passent des reins aux voies urinaires.
Douleur – La douleur est le symptôme le plus courant lors du passage d’un calcul rénal. Le plus souvent, la douleur ne survient qu’en cas d’obstruction, c’est-à-dire lorsqu’un calcul bloque ou empêche le passage de l’urine du rein à la vessie ( figure 1 ). La douleur peut aller d’une douleur légère à un inconfort si intense qu’il nécessite un traitement à l’hôpital. En règle générale, la douleur varie en intensité mais ne disparaît pas complètement sans traitement. Les vagues de douleur intense, appelées coliques néphrétiques, durent généralement de 20 à 60 minutes. La douleur peut survenir dans le flanc (le côté, entre les côtes et la hanche) ou le bas de l’abdomen, et la douleur peut se déplacer vers l’aine.
Si vous ressentez une douleur que vous pensez être due à un calcul rénal, appelez votre fournisseur de soins de santé pour obtenir des conseils. Ils peuvent faire un examen, commander des tests et recommander un traitement si nécessaire. Si votre douleur est intense et que vous n’êtes pas en mesure de contacter votre fournisseur, rendez-vous au service des urgences pour une évaluation.
Sang dans les urines — La plupart des personnes atteintes de calculs rénaux auront du sang dans les urines. le terme médical pour cela est « hématurie ». L’urine peut apparaître rose ou rougeâtre, ou le sang peut ne pas être visible jusqu’à ce qu’un échantillon d’urine soit examiné au microscope. Si vous remarquez du sang dans vos urines, informez-en votre fournisseur de soins de santé; ils peuvent demander des tests pour déterminer si cela est causé par un calcul rénal ou autre chose. (Voir « Éducation du patient : sang dans les urines (hématurie) chez l’adulte (au-delà des notions de base) » .)
Gravier – Certains patients peuvent évacuer du « gravier » ou du « sable », qui sont de multiples petites pierres dans votre urine.
Autres symptômes – D’autres symptômes de calculs rénaux peuvent inclure des nausées ou des vomissements, des douleurs à la miction et un besoin urgent d’uriner.
DIAGNOSTIC DES CALCULS RÉNAUX
Les calculs rénaux sont généralement diagnostiqués en fonction de vos symptômes, d’un examen physique et de tests d’imagerie.
Tomodensitométrie (CT) – Une tomodensitométrie crée une image tridimensionnelle des structures du corps. Un type particulier de tomodensitométrie (appelé tomodensitométrie sans contraste) est souvent recommandé si des calculs rénaux sont suspectés, car c’est la meilleure façon de voir une pierre. Les radiographies simples ne peuvent pas détecter de manière fiable les calculs rénaux dans toutes les situations.
Alors que les tomodensitogrammes « à faible dose » impliquent moins de rayonnement que les tomodensitogrammes traditionnels, les médecins essaient toujours de limiter le nombre de tomodensitogrammes qu’une personne subit (afin de minimiser l’exposition aux rayonnements).
Échographie – Une échographie (ou sonogramme) est un autre type de test d’imagerie. Il peut également être utilisé pour détecter les calculs rénaux, bien que de petites pierres ou des pierres dans les uretères (les tubes qui relient le rein à la vessie) puissent être manquées. L’échographie est la procédure de diagnostic préférée pour les personnes qui doivent éviter l’exposition aux rayonnements, y compris les femmes enceintes et les enfants.
TRAITEMENT DES CALCULS RÉNAUX
Le traitement d’un calcul rénal qui cause une obstruction dépend de la taille et de l’emplacement du calcul, ainsi que de votre niveau de douleur et de votre capacité à retenir les liquides. Si votre calcul est suffisamment petit pour être susceptible de passer, que votre douleur est tolérable et que vous pouvez manger et boire, votre fournisseur de soins de santé vous proposera probablement un traitement à domicile.
Si vous avez des douleurs ou des nausées intenses, vous devrez être traité avec des analgésiques plus puissants et des liquides intraveineux (IV), qui sont souvent administrés à l’hôpital. Si vous avez de la fièvre, vous aurez également besoin d’un traitement à l’hôpital dès que possible, car cela pourrait indiquer une infection potentiellement grave.
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