UMMC : à la découverte d’un des pionniers du secteur primaire russe

1 juin 2021 0 Par Sarah

Établi depuis sa création en 1999 dans la ville de Verkhnyaya Pyshma, l’UMMC a su s’imposer sur le marché industriel russe devenant ainsi l’un des pionniers du secteur minier et métallurgique. À sa tête, l’homme d’affaires Iskander Makhmudov, personnalité influente du pays qui depuis sa création, ne cesse de grossir les précieux fonds injectés dans l’exploitation du cuivre. Fort de son succès, le géant industriel a étendu ses activités à d’autres secteurs clés de la sphère industrielle.

Une réputation au-delà des frontières russes

Lancé dans la course pour la conquête du secteur minier russe, le groupe a adopté une stratégie de diversification de ses activités pour accroître les rendements et ainsi fait asseoir son empire industriel. En dehors de l’exploitation du cuivre, qui constitue la principale activité, l’UMMC s’investit dans la production de charbon, de l’or, de l’argent, de l’acier et du zinc. Cette expansion a su porter ses fruits en classant le consortium russe premier producteur national de zinc. Cette consécration a considérablement influencé la huitième place sur le classement mondial des pays producteurs de zinc de la Russie.

Étendue de l’Oural à la Sibérie, l’UMMC a sous son contrôle 40 filiales employant 80 000 personnes intervenant sur le secteur minier, de la métallurgie, du transport, et même de l’agroalimentaire. Le groupe représente de ce fait un acteur incontournable jouant sur l’échiquier de la stabilité économique du pays. Une hégémonie internationale qui se construit depuis près de 21 ans grâce aux efforts de milliers de personnes faisant par la même occasion la fierté du pays.

Le géant industriel à l’assaut du social

Avec de grandes entreprises telles que la Kuzbassrazrezugol, deuxième plus grand producteur de charbon russe ; la Transmassholding et l’Aéroexpress intervenant dans le secteur ferroviaire, l’UMMC s’est bâti une croissance économique et financière parmi les plus florissantes en Russie. Comme une preuve de reconnaissance, le groupe a mis en place l’UMMC-Perspektiva. Une initiative qui vise à inciter les employés à se constituer une épargne pouvant leur permettre d’assurer convenablement leurs retraites. Plus qu’une société, le consortium se veut inclusif et un acteur de changement.

Par le biais de son président, Iskander Makhmudov, l’UMMC s’est forgé une réputation de bienfaiteur auprès du peuple à travers diverses actions philanthropique. Depuis 2001, l’homme d’affaires a consacré plus d’1 milliard de dollars à des causes sociales et dans le domaine biomédical. Féru de sport, le philanthrope est le propriétaire de la célèbre équipe féminine de basketball de l’UMMC lekatetinbourg, ainsi que du club de hockey et de tennis de table.

Pionnier de l’innovation, il n’hésite pas à soutenir les jeunes créatifs à travers sa fondation Skolkovo. Soucieux de l’impact de l’activité industrielle sur l’environnement, la société s’est engagé depuis quelques années à soutenir les politiques écologiques.

Le capital social, l’une des principales sources de financement

Le capital social est la somme des apports déposés par les associés dès la naissance de la société. Ces fonds sont exclusivement destinés au démarrage des activités de la société. Toutes les sociétés ont l’obligation d’en posséder. D’ailleurs, plus le capital social est important, plus les créanciers seront mis en confiance. Un facteur non négligeable dans la course aux investisseurs.

Prévu pour faire tourner la société, le capital social ne peut être restitué aux associés que si cette dernière fait objet de liquidation judiciaire. Cette restitution peut se faire de diverses natures.

Une autre exception à la règle peut permettre aux associés de récupérer la somme totale de leurs apports. Ainsi, lorsque la société traverse des difficultés et que l’état du capital est en dents de scie, les associés peuvent demander la restitution complète de leurs apports. Au vu de son importance dans la stabilité de la société, il est nécessaire de se référer à un cabinet d’expertise comptable pour mieux appréhender les contours.